Quel monde pour la Confrérie des Mages ?
Mes sources d’inspiration ne se situent pas forcément là où on les attend… Un voyage en Écosse fut le grand déclencheur de toute cette aventure. Deux semaines immergée dans une ambiance mystique, entourée de fabuleux paysages… À mon retour, j’avais écrit les huit premiers chapitres de La Confrérie des Mages. La base était posée, la dynamique lancée. À cela se sont ajoutées des sources d’inspiration aussi diverses que variées, et il me semble, partagées par l’ensemble de la communauté des auteurs. Un souvenir d’enfance, le quotidien, des pensées qui divaguent au fil d’une mélodie appréciée, et pourquoi pas… un rêve. Un rêve mettant en scène des êtres dotés de très grands pouvoirs mais capables de compromettre l’équilibre de notre monde. L’inspiration est donc à saisir sous toutes ses formes !
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, je ne suis pas une grande amatrice de Fantasy. Je m’en suis même détournée depuis plusieurs années. Trop sombres, peu attirants, les mondes imaginaires ne me font plus rêver. Bien sûr, j’ai été transportée par les aventures d’un certain sorcier à lunettes. Plus jeune, j’ai été happée par la quête de l’anneau, même si j’ai préféré le périple du hobbit à la mythique trilogie. Mon dernier coup de cœur ? Il faut remonter loin en arrière avec Le Clan des Otori de Lian Hearn, un voyage initiatique au cœur d’un japon féodal imaginaire. C’est certainement l’œuvre qui a le plus guidé ma plume car elle met en avant la richesse du voyage à la fois physique et intérieur, la quête d’identité, l’importance des liens entre personnages.
Aujourd’hui, ayant découvert de nouveaux auteurs au gré des rencontres littéraires ou sur les réseaux sociaux, c’est avec plaisir que je me replonge dans ces lectures longtemps délaissées. J’aborde des œuvres inédites, qui s’éloignent des sentiers battus, écrites avec beaucoup de passion. Me voilà à nouveau prête à rêver !