La musique est pour moi un « vecteur d’inspiration ». J’ai beau être ouverte à tous les styles, j’ai depuis longtemps une préférence pour le metal, en particulier le metal symphonique qui s’accorde parfaitement avec la fantasy médiévale ! Des groupes phares comme Nightwish (Imaginaerum, 2011 ; Endless Forms Most Beautiful, 2015) et Within Temptation (The Unforgiving, 2011 ; Let Us Burn, 2014) ont longtemps fait résonner leurs guitares dans mes écouteurs. C’est aussi en concert que se joue l’écriture. Dans ces moments d’effervescence collective, l’imaginaire poursuit son action…
Si je devais résumer La Confrérie des Mages en une chanson, je choisirais Ghost Love Score qui figure sur l’album Once de Nightwish. Ce titre cristallise à lui seul tout l’esprit du roman, les émotions qui en émanent, les scènes épiques, les moments plus introspectifs…
Certains artistes, qui m’apportent des influences plus rock et trip hop, comptent tout autant dans mes phases de création. Il serait difficile de tous les citer, les plus marquants étant Archive, Garbage, Morcheeba, Massive Attack et Radiohead.
A l’origine, c’est le classique qui a fait naître cette passion pour la musique. J’ai commencé des leçons de piano à l’âge de 10 ans puis l’apprentissage du violon a pris le relais. Le lien avec le metal ? Vous n’en voyez peut-être pas mais il y en a pourtant un ! Ces deux styles sont en réalité très proches en terme de composition, de structure, de complexité, de virtuosité et surtout, d’émotions qu’ils dégagent.
Si vous n’êtes pas convaincus, écoutez ces interprétations de Franz Liszt (Rhapsodie Hongroise n°2) et de Rachmaninoff (Concerto pour piano et orchestre n°2). Vous verrez que du metal au classique, il n’y a qu’un pas…